Cinéma scout

Une bagarre dans une ruelle de Toulon, une chèvre, un radeau sur le flot vif de l’Artuby, un Américain de 15 ans, une porte secrète dans un vieux grenier provençal, six foulards rouges… quel est donc le lien entre tous ces éléments ? Un film porté par Daniel Rabourdin, réalisateur de La Rébellion cachée.


Ambitieux projet que Promesse, le prochain film de Daniel, un film d’aventure – d’aventure intérieure aussi – entre la Louisiane et la Provence, où six adolescents que rien ne destinait à se rencontrer vont former une patrouille pour affronter mille dangers et grandir grâce à la Loi scoute.
Laissons-le nous expliquer lui-même le pourquoi de ce film :

DR : Parce que je vois trop de jeunes abandonnés dans leur besoin le plus précieux : celui d’un noble idéal. Je connais en profondeur France et Amérique et j’y vois des enfants bien nourris mais souvent tristes et sans cause pour laquelle vivre.
Or, les preux de jadis avaient la Chanson de Roland pour bâtir un empire ou mourir. Ils avaient bien des œuvres d’art touchant leurs tripes pour ce faire. Pour eux et pour nous, l’art sain enrôle tous les sens pour soutenir le cœur. Si cela ne se fait pas, ce sont les arts décadents (y compris les outils de culture comme les mass media et désormais l’école d’État) qui séduisent les cœurs au mal. Il n’y a pas de milieu. Vous n’avez qu’à compter combien d’enfants de familles « bien » sont perdus dans le monde.
C’est pour cela que PROMESSE veut inspirer l’engagement à une vie de chevalier moderne selon la pensée scoute du vénérable Père Sevin. On y trouve l’enthousiasme de l’aventure, le voyage, la chaleur de l’amitié, la protection des plus petits, la joie de faire sien un code d’honneur (Loi scoute) ou encore l’élévation d’âme que procure une liturgie révérente.
 

Le court-métrage

Un film ne se fait pas en un jour. Première grosse étape : monter un court-métrage destiné à présenter le style, l’intrigue et l’esprit du futur film au public et aux soutiens financiers.

Lorsque Daniel, qui vit aux USA, est venu présenter son projet à Lyon en octobre 2019, la Compagnie a proposé d’apporter sa pierre à l’édifice de cette œuvre missionnaire ! Nous avons donc travaillé à distance, offrant notre expérience du père Sevin et du scoutisme, des croquis de costume et de mise en scène et une visibilité sur nos réseaux… en attendant le tournage français !

En 2020, ont été tournées les scènes américaines, dans le bayou de Louisiane, avec des alligators et des méchants armés jusqu’aux dents. 

Tournage en France

Eté 2021, enfin, Daniel et ses Américains peuvent débarquer en France pour trois semaines de préparation et de tournage en Provence.
Un jeune de 15 ans, le héros de l’histoire, sa maman, un « soundman » et un cameraman américains vont partager l’aventure du tournage avec cinq adolescents de 12 à 17 ans, presque tous scouts, un cameraman, deux messieurs équipés d’un drone et de beaucoup d’ingéniosité, trois jeunes femmes multitâches, quelques autres acteurs et figurants occasionnels et des parents qui donnent un coup de main. Parmi eux, un membre de la Compagnie a tout vécu et peut aujourd’hui (presque) tout vous raconter !

Le mot d’ordre : réaction, adaptation. Ici, tout le monde doit savoir tout faire, et si on ne sait pas, on apprend : orienter un réflecteur pour l’éclairage, faire un faux bandage, s’improviser figurant, faire la cuisine, inventer un système pour que le radeau semble emporté par le courant alors qu’en fait il va à contre-courant, utiliser une boussole, annoncer les scènes en anglais, coudre, peindre un tableau abstrait, graver des messages secrets sur des gamelles en alu, tourner pendant cinq heures à quinze dans un tout petit grenier, manœuvrer le kayak en aval de la scène pour rattraper les accessoires emportés par le courant, nourrir les acteurs au moment opportun, mettre en place des set up, rendre un visage sale, photographier le détail des scènes pour éviter les faux-raccords… Trouver des idées, toujours des idées ! 

La tâche est rude. En fait, les moments de travail très intense alternent avec ceux où il n’y a « rien à faire », parce que la météo n’est pas favorable ou qu’on n’a pas besoin de tous les acteurs pour une scène. Les premiers jours, cloîtrés dans un petit jardin surchauffé à Toulon, les garçons s’ennuient un peu. Heureusement, on part rapidement à l’aventure dans les montagnes et les gorges qui entourent Château-Rima. La nature y est splendide, apaisante et il y a beaucoup plus de choses à faire : aller voir les chèvres, plonger de six mètres dans l’Artuby, défier au foot les frères d’Eucharistein…

Au fil du temps, les caractères et les talents se révèlent. Tel se montre excellent acteur, capable de rejouer dix fois la même réplique avec toujours autant de naturel. Tel qui semblait le moins actif se propose spontanément pour aider aux tâches quotidiennes. Tel, blasé, qui rechignait à jouer des scènes un peu désagréables, se prend au jeu et apporte de la profondeur à son personnage. Tel s’impose naturellement en grand frère apprécié et écouté.

Et ensuite ?

DR : Actuellement, nous assemblons le prototype du court-métrage. Presque tout est filmé et si Dieu le veut ce court-métrage devrait sortir à l’automne. Sur 10 ans, il devrait être vu par 300 000 personnes. Apres viendra le long-métrage ou la série.

On peut d’ailleurs voir en ligne des extraits de ce futur court-métrage !

Comment participer au projet ?
DR : C’est une vraie charité de le demander, merci. Nous avons encore cinq mois de travail à quatre artisans du film. Les heures sont longues et réelles. Or, ces ouvriers méritent salaire. Ces jeunes doivent manger et avoir un toit sur la tête. Nous avons aussi besoin d’un minimum de logiciels et d’ordinateurs de montage.
Vous sous-entendez une solidarité scoute et d’Église et vous avez bien raison. Nous devons nous réveiller en tant que communauté agissant ensemble. Ce n’est pas l’Etat (heureusement), le Pape, Hollywood ou un riche Américain qui vont faire l’offrande de 30 000 euros pour un film qui met en valeur foi et scoutisme. C’est à nous, scouts, anciens scouts ou parents, de faire nos propres films. Le plus simple est d’être bienfaiteur de cette chanson de geste qu’est PROMESSE ici :  https://www.promessefilm.com/


Tout professionnel nous aidera aussi (community manager, webmaster, journaliste, organisateur d’événements etc.). Contact :
promessefilmproscout@gmail.com .

A la portée de tous : soutenir par la prière ce projet « missionnaire pour la jeunesse », et de beaucoup : suivre Promesse sur Facebook et partager !

Pour tous ceux qui aimeraient en voir plus, quels sont les prochains événements publics en lien avec le film ?
DR : Avec la Grâce de Dieu, nous prévoyons :

  • Projection-test de PROMESSE à Toulon le 21 août.
  • Formation acteur de cinéma à Toulon du 18 au 20 août. A Paris et Lyon en octobre.
  • Projection-test de PROMESSE à Lyon, Toulouse et Paris en octobre.
  • Placement du court-métrage en festivals à l’automne.
  • A tous, nous proposons une formation à l’acting sur demande (groupes scouts, AFC, paroisses, patronages, etc.) contact : promessefilmproscout@gmail.com

Promesse évoque l’amitié historique qui unit la France et la Louisiane. Promesse a rassemblé dans l’amitié, autour de l’idéal scout, jeunes et moins jeunes de France et d’Amérique.


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