Camp nature 2018 : Deo gratias !

Du 20 au 24 août 2018 se déroulait notre Camp Nature… petit bilan.


 

 

Trois tentes au fond des bois, des rires et des cris joyeux, une délicieuse odeur de cuisine au feu de bois, un élevage de grenouilles, des épées de chevaliers… mais qu’arrive-t-il à Tressard ?

Pendant cinq jours les bois ont été envahis. J’ai dit envahis ? Pas du tout. C’est avec une grande admiration et un grand respect pour la beauté de la nature, création de Dieu, que nos douze petits gars ont pris possession de ces lieux. Ils ont appris tour à tour l’art de monter un camp, de faire du feu, de cuisiner sur ce feu (« on mange vraiment bien pour un camp ! »), de réjouir tout le monde par ses pitreries à la veillée, mais aussi, bien sûr, de penser d’abord aux autres, de dire toujours vrai et… d’écouter ses chefs…

Nos gars ont aussi appris à mieux connaître, ou pour certains fait la connaissance de leur meilleur ami, Jésus ! A la suite de Godefroy, un ami du camp, ils ont découvert comme il est bon de lui parler au fond de notre cœur et de l’écouter.

Ils ont découvert ce grand livre de la nature si passionnant quand on sait l’ouvrir avec attention, si passionnant parce que c’est justement ce grand ami, Jésus, qui l’a créé…

Fermez les yeux et écoutez… écoutez les mille bruits de la forêt… qu’avez-vous entendu ? Les sauterelles, les moutons, un geai… la chouette hulotte mâle qui fait retentir le bois de son hululement la nuit… comme le jour !

Oh regardez ces minuscules grenouilles il y en a des dizaines !
– Cheftaine Marie, nous avons fait un esclavage de grenouilles !
– ?!?? tu veux dire un élevage ?
– Ah oui…

La vie au fond des bois demande parfois bien des efforts, mais c’est l’occasion de rendre mille services avec le sourire, de faire la cuisine avec cheftaine Clémence, notre spécialiste, d’allumer et entretenir le feu, grande joie du camp !… il y a aussi mille autres services moins plaisants… aller chercher l’eau, ramasser du bois, faire la vaisselle… et l’on apprend à sourire quand même !

Chacun est heureux de se retrouver le soir au coin du feu pour regarder les cheftaines improviser une exploration au Kenya, bientôt imitées par les garçons qui nous emmènent tour à tour dans la tempête sur le lac de Tibériade avec Jésus, à Boulogne avec Godefroy de Bouillon, où encore sur une terre inconnue peuplée de kébabosaures…

Après une après-midi terrible, occupée à poursuivre Enguerrand pour récupérer le bouclier volé et le rendre à Renaud pour son adoubement, les pages et les dames de céans se sont réunis pour une fête au château. Une troupe de Vikings menée par Thor le Hacheur s’est présentée inopinément pour demander sa conversion et l’amitié du maître du Domaine de Tressard. Evidemment elle lui a été accordée et un pèlerin arrivé tout droit de Jérusalem a capté l’attention de tous pendant la soirée au coin du feu.

Ainsi fut fait ! Les cheftaines étaient bien fatiguées, mais heureuses. Et à en voir les mines des douze garçons à la fin du camp… ils l’étaient aussi ! Deo gratias !

 

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