Le concours de théâtre

Ce soir, la Troupe décerne le «BP d’or» au meilleur comédien. Le champion de chaque patrouille s’est entraîné assidument, les feux illuminent le cercle de veillée, chacun est confortablement installé sur son banc… que le meilleur gagne !

La lumière est très importante, afin que l’assistance et le jury voient bien le jeu des acteurs et les expressions de leurs visages.

On peut prévoir une «sono» scoute en la personne de quelques musiciens, percussionnistes (voir notre article Fabriquer des instruments de musique) et chanteurs. On évitera les petites enceintes portables ou autres bijoux de technologie… c’est bien plus drôle de faire soi-même !

Il peut y avoir un champion par patrouille ou bien un champion par discipline, ce qui a l’avantage de faire travailler et mettre en valeur tout le monde.

Voici quelques épreuves :

Expression du visage
Les concurrents sont assis, enveloppés dans une grande couverture qui ne laisse apparaître que leur tête. On tend un drap devant eux, et le meneur annonce : « la peur ».

Le drap descend. Tous les concurrents expriment la peur sur leur visage et gardent la pose tandis que le jury note.

Après la peur, c’est la surprise, la joie, le doute, la tristesse…

Si l’on est à l’intérieur, on fera le noir puis on rallumera la lumière au lieu d’utiliser un drap.

 

Diction
Chaque concurrent a appris par coeur un texte ou une chanson imposé par le jury. Il doit le dire sans faute, le plus vite possible.

Exemples :

«Quand le cheval de Thomas tomba,
Pourquoi Thomas ne tomba-t-il pas ?
Mathieu dit qu’il n’a pas vu tomber Thomas.
Thomas tomba-t-il ou ne tomba-t-il pas ?»

«Mon père avait un champ de pois,
Pendibidu, gob gobidabidu,
Mon père avait un champ de pois,
Gobida, gobidu,
Pen pendibidu, gob gobidabidu.
Etc.»

«Pedro jouait de la guitare,
Pidibidiboum, pouêt pouêt,
Avec un petit air bizarre,
Pidibidiboum, pouêt pouêt,
Ça faisait tout un tintamarre,
£Tintamarre charmeur et troublant :
Il jouait sans arrêt sous le pied d’un cyprès, do ré mi fa sol la si do ré, olé!
Il jouait sans arrêt sous le pied d’un cyprès, do ré mi fa sol la si do ré, olé!»

 

Expression corporelle
Grand silence. Eventuellement un fond musical discret et calme.

Les concurrents portent un masque blanc. Ils illustrent avec les mouvements du corps les mots donnés par le meneur de jeu : fatigue, timidité, impatience, fourmis dans les jambes, natation…

 

Déclamation
Chaque concurrent interprète un texte court qu’il a choisi lui-même.

 

Déguisement
On prévoit un certain nombres d’accessoires d’usage courant : couvertures, foulards, bâtons, feuillages, gamelles, sac à dos, torchons…

Les concurrents viennent piocher un personnage dans le chapeau du meneur de jeu :  mousquetaire, nain de jardin, empereur romain, personnage historique ou de fiction… Chacun construit son personnage avec ses propres vêtements et les déguisements mis à sa disposition, puis défile devant le jury en jouant, sans parole. L’assistance doit pouvoir deviner quel est le personnage de chaque acteur.


 

Ombres chinoises
Sur le même principe que le précédent, mais les acteurs viennent figer leur personnage derrière un drap blanc tendu devant le feu.

La veillée se termine sur le mime d’un passage d’évangile préparé par une patrouille.

Le jury délibère et proclame les résultats du concours au rassemblement du matin.

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